D'après un article du 15Janvier 2016, Publié par Le Nouveau Paradigme
la tribu Ndébélé d’Afrique du sud
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les N'debeles, un peuple pacifique et fier |
Laissez-moi vous présenter la salutation des Ndébélés :
«
Sawubona » – « Sikhona »
Comme
nous disons « bonjour », eux disent
«
sawubona » – je vous apprécie, je vous respecte, vous êtes
important pour moi.
La
réponse est
«
sikhona » – donc j’existe pour toi !
C'EST ÉDIFIANT NON ?
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Les Ndébélés sont un peuple de l'Afrique du Sud du groupe des Ngunis. |
Nous aimons croire que nous
faisons partie de « la société la plus civilisée », la
plus aboutie intellectuellement et humainement, que nous représentons
une sorte d’aboutissement de l’histoire humaine dont les choix
réalisés sont les meilleurs – ce qui s'illustre donc parfaitement
dans la formidable perfection de notre organisation sociale - et
nous avons, pour la plupart d'entre nous, cette fâcheuse tendance
par le fait même à dénigrer ou sous estimer tout ce qui représente
une manière différente de voir, et d'organiser son mode de vie.
Qui n'en sera forcément que
moins bon, moins admirable en comparaison des sommets éblouissants
de perfection auxquelles notre expertise nous à fait parvenir...
Toutefois, d’autres
communautés à travers le monde entretiennent des coutumes,
adoptent des fonctionnements sociaux qui peuvent s'avérer
radicalement différents des nôtres !Sont-ils moins bons pour
autant ; notre civilisation moderne a sûrement quelques belles
leçons d’humanité – et d’humilité - à prendre chez ces
voisins et auprès de certaines peuplades ou pays dit autochtones,
primitifs, ethnies, natifs, locaux ; des qualificatifs variant
plus ou moins selon le degré de considération que nous leur
accordons.
Cette question sociologique
de la culture des peuples me passionne, l'ethnologie,
l'anthropologie, j'aimerais vous proposer un petit tour dans ce monde
des différences culturelles qui peuvent exister sur notre planète
et qui, comme toutes les différences, sont une formidable source de
curiosité, diversité et de richesse de l'Espèce humaine !
Je vous suggère donc de
nous intéresser aujourd'hui aux membres de la tribu Ndébélé.
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Lesrelations humaines dans latribu Ndébélé d’Afriquedu sud sont admirables. Quand un membre est fautif, par exemple, pasde jugement négatif, pas de sanction. |
Les membres de la tribu lui réserve un tout autre traitement…
Chez
les Ndébélés, quand quelqu’un fait une erreur, qu’il est
fautif, les autres membres de la communauté réagissent avec une
humanité pouvant paraître déconcertante à nos yeux d’occidentaux.
Pendant
deux jours, ils vont entourer le « malheureux » et évoquer avec
lui toutes les grandes et belles choses qu’il a faites dans le
passé. Ils vont donc valoriser autant que possible le sujet
momentanément égaré. De cette façon ils lui permettent d’être
reconnecté à sa vraie nature et de réintégrer le groupe. Aucune
sanction n’est nécessaire. La réinsertion sociale est immédiate.
Dans
la tribu Ndébélé, la conviction que les humains sont bons par
nature et que tous recherchent la sécurité, l’amour, la paix et
le bonheur est une certitude. Dans cette recherche, l’erreur
personnelle est possible, mais les membres de la communauté veillent
à ce que chacun des autres ne s’égare pas.
Dans nos sociétés
civilisées c’est plutôt un modèle répressif et restrictif des
libertés qui est appliqué en réponse à la déviance
comportementale des sujets.
L’attention
et l’action positive dont la communauté Ndébélés fait preuve
pour celui qui faute, paraît bien loin du fonctionnement habituel
sous nos latitudes.
Les
Ndébélés s’attachent à valoriser le fautif plutôt que de le
sanctionner.
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Architecture et art de la décoration peinte |
Chez nous ce qui s’applique est une sanction punitive,
telle que prévue par la loi. Celui qui faute est culpabilisé et sanctionné, avec l’espoir
que la restriction de liberté imposée lui permettra de changer, mais une restriction de liberté, une privation temporaire de droits
élémentaires de la personne non seulement n’ont pas l’impact
recherché, beaucoup récidivent, il est avéré qu'en plus, la
politique carcérale entraîne même des dommages collatéraux en
permettant aux petits délinquants de se trouver au contact
d'individus avec une « expérience » beaucoup plus
solide ; la prison devient alors une « Université du
crime » où les débutants viennent fourbir leurs armes. Le
tout aux frais des contribuables.
Notre
société devrait peut-être se pencher sur ce problème de
l’inefficacité patente de la justice
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Force et vitalité de l’esthétique Ndebele |
Il s'agirait de privilégier l'humain
avant tout, comme chez les Ndébélé !
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